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Le Sexe, les mensonges et le féminisme

par Peter Zohrab

Traduit de l'édition en anglais de 1999 par l'auteur

Chapitre 10: Le Mensonge concernant «l'égalité»

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1 Introduction

Un des plus grands mensonges féministes est le mensonge que le féminisme concerne l'égalité des sexes/des genres. Lorsque j'ai été invité par l'enquêteuse de radio féministe, Kim Hill, 1 à définir le féminisme, par exemple, elle a été surprise d'entendre que je n'acceptais pas que l'égalité soit une préoccupation centrale du féminisme.  J'ai dû lui expliquer que les féministes choisissent des questions individuelles et définissent ce qu'elles entendent par «égalité» à l'égard de ces questions dans l'isolement de la situation totale.

Ainsi, même les féministes qui, à l'avis de la plupart des gens, travaillent pour réaliser l'égalité sexuelle travaillent effectivement pour réaliser l'égalité sélective des sexes -- elles choisissent elles-mêmes les questions où elles pensent que plus d'égalité des sexes est nécessaire, et elles définissent aussi ce que «l'égalité» signifierait en ce qui concerne ces questions.

«L'égalité» n'est qu'un slogan de propagande pour elles.  Si elles cherchaient sincèrement l'égalité, elles demanderaient aux groupes Masculistes de se joindre au processus de décider ce que «l'égalité» signifierait pour une question particulière.  Puis les Masculistes et les Féministes pourraient examiner ensemble la société entière et élaborer un plan directeur pour la réalisation de l'égalité des sexes dans tous ses aspects.

Les Féministes jouent beaucoup avec des mots comme «l'équité» et «l'égalité», mais elles les utilisent rarement avec une signification précise. Ce que les Féministes pensent vraiment de la valeur relative des hommes et des femmes ne devient évident que quand on les attrape hors-garde -- quand elles pensent qu'elles parlent de quelque chose complètement différente.

Fran Wilde, une ancienne maire de Wellington, Nouvelle-Zélande, est une Féministe.  Lors de sa campagne électorale à la poursuite de la mairie, elle est même allée jusqu'à organiser une réunion publique concernant ce que cela signifierait de transformer Wellington en une ville féministe. Dans la matinée après l'Anzac Day de 1993, un jour férié qui devrait faire honneur au morts dans les guerres de la Nouvelle-Zélande est mort, elle a été citée dans le journal The Dominion comme suit:

««Se souvenir des hommes qui sont morts à la guerre était important, mais il était tout aussi (c'est moi qui souligne) important de reconnaître les sacrifices souvent négligées et les expériences des femmes,» a dit la maire de Wellington, Fran Wilde, hier à l'office de commémoration d'Anzac Day au cénotaphe de Wellington.»

Son utilisation du mot «également» est étonnant, car environ 1.000 hommes néo-zélandais ont été tués dans la Deuxième Guerre Mondiale, environ 3.000 ont été blessés, et environ 2.000 ont été faits prisonniers. Nous pouvons ajouter à ce nombre les milliers d'hommes qui ont été tués, blessés ou capturés dans la guerre des Boers, la Première Guerre Mondiale, la Guerre de Corée, la Guerre du Vietnam, et diverses opérations des Nations Unies.

Pour Fran Wilde, ce que ces milliers d'hommes ont éprouvé a été «également» contrebalancé par un groupe de cinquante infirmières qui sont allées à servir dans le Moyen-Orient dans la Première Guerre Mondiale -- plus une femme individuelle qui a créé des cantines et des clubs pour les troupes, et qui a travaillé pour prévenir les maladies vénériennes parmi les troupes.  Le nombre total de ces 51 femmes qui ont été capturées, blessées ou bien tuées, c'est précisément zéro.

Je ne sais pas beaucoup sur les mathématiques, mais je crois comprendre qu'on n'est pas permis d'essayer de diviser par zéro. Toutefois, je suppose que plusieurs dizaines de milliers, divisés par zéro, est un nombre encore supérieur à plusieurs dizaines de milliers de personnes, divisés par un. Par conséquent, d'après la Féministe Fran Wilde, une femme est l'égale en valeur à, ou a une valeur supérieure à plusieurs dizaines de milliers d'hommes simples. Voilà: la notion Féministe de «l'égalité» sexuelle en formule mathématique:

1 femme> x.000 hommes simples

Tout Masculiste qui est conscient de l'oppression des hommes par les féministes considérera cela sans aucun doute comme une sous-estimation de l'insensibilité des féministes à l'égard des droits, des intérêts et des souffrances des hommes -- mais elle donne, du moins, une idée de l'ampleur du problème!

 

2 Le Masculinisme libéral

La conséquence de ce mensonge concernant «l'égalité» est que l'égalité sexuelle a été en pleine descente rapide. Il y a une énorme industrie de recherches et de la propagande féministes aux pays occidentaux et à l'Organisation des Nations Unies qui a choisi unilatéralement des questions, qui a définit unilatéralement ce qu'elle veut faire à leur sujet (utilisant souvent «l'égalité» comme écran de fumée), et qui a ensuite poussé ces questions vers les «solutions» qu'elle désire. Il est absolument évident pour toute personne qui passe aucun moment à penser à ce processus politique que les hommes, dont les groupes de pression n'y contribuent presque pas, doivent subir une érosion de leurs droits dans tous les aspects.

Certains auteurs, tels que Christina Hoff Sommers (1994: «Who Stole Feminism?» Simon and Schuster), font une distinction entre les Féministes qui se concernent avec l'égalité/l'équité et celles qui ne le sont pas, mais je pense que c'est une distinction quelque peu artificielle . En ce qui concerne leurs tactiques politiques dans les sociétés démocratiques, les Féministes de quelque nature que ce soit le trouvent utile d'invoquer les mots «égalité» et «équité».  Aucune Féministe, à mon avis, est en fait engagée à produire l'égalité des sexes globale en tant que résultat.

Il y a beaucoup de confusion qui entoure les mots «égalité» et «équité» dans l'arène politique. Le mot «équité» signifie quelque chose qui ressemble à «l'impartialité», et tout le monde est, ou dit qu'ils soit, en faveur de l'équité. Le problème, dans la théorie politique, est de décider comment décider ce qui est impartial ou équitable.

C'est là que le mot «égalité» entre en jeu. L'idée ici, bien sûr (dans la pensée politique occidentale) a été que le moyen ultime, et peut-être le seul moyen, pour être sûr de produire un état des choses équitable est de produire un état des choses égal entre les parties qui sont impliquées dans la situation politique que l'on discute.

Gail Tulloch (1989: «Mill and Sexual Equality» Hemel Hempstead: Harvester Wheatsheaf) attire l'attention sur la difficulté d'être clair sur ce que l'on entend par «égalité»:

«L'égalité elle-même ... est un prédicat incomplet .... l'égalité est un concept relationnel et doit être basé sur un attribut commun. Une planche peut être supérieure à un morceau de gâteau. Un chien et un chat sont différents, mais pas pour autant inégaux. Il est difficile même de poser la question de l'égalité d'un chat et d'un rosier. Le seul type de bon sens que l'on pourrait donner à une telle spéculation consiste à imaginer une situation où mon chat utilise constamment mon rosier champion comme poteau à griffer et le décortique progressivement.  Mais ici je ne me demande pas vraiment si les deux sont égaux, en essayant de trancher la question de cette façon; je fais plutôt le tri de mes priorités d'après l'importance relative pour moi des deux articles sur une échelle qui décrit combien je les aime -- peut-être pour décider qui reste et qui s'en va.» (Op. cit., 181),

«Une planche peut être supérieure à un morceau de gâteau», écrit-elle, mais (implique-t-elle) on ne demande jamais si une planche et un morceau de gâteau sont égaux. Pourquoi est-ce qu'on ne demande jamais si une planche et un morceau de gâteau sont égaux? Tulloch implique évidemment que la raison en est qu'ils ne partagent pas d'attribut commun. L'égalité est une relation entre deux ou plusieurs entités, et il n'y a pas d'attribut ou de paramètre pertinent (à l'avis de Tulloch), à l'égard duquel une planche et un morceau de gâteau entrent dans n'importe quel genre de relation.

Mais est-ce réellement vrai? Eh bien, non! En termes de prix, par exemple, on peut raisonnablement se demander si le prix d'une planche est égal, supérieur ou inférieur au prix d'un morceau de gâteau. L'économie est un grand niveleur. Et de même pour les paramètres de longueur, hauteur, poids, volume, masse, poids, densité, teneur en sucre, combustibilité, flottabilité, rigidité, conductivité, et ainsi de suite. On peut tout raisonablement demander si une planche et un morceau de gâteau sont égaux par rapport à ces critères.

Cependant, on a encore à expliquer pourquoi Tulloch a choisi une planche et un morceau de gâteau, mais à tort, comme exemples d'articles non-comparables. Il est probable que Tulloch -- comme la plupart des gens, sans doute -- regarde les FONCTIONS d'un morceau de gâteau et d'une planche dans la société humaine comme étant si distinctes que l'idée qu'ils avaient des attributs communs n'est même pas venue à elle.

Alors, voici le point: d'une point de vue politique, on ne pose la question de l'égalité que quand les fonctions des entités à comparer sont suffisamment similaires. Donc, si on veut comparer les hommes et les femmes, comme le font toujours les féministes, on doit d'abord se demander si les fonctions des hommes et des femmes sont suffisamment similaires pour que ce soit un exercice pertinent. Je ne dis pas qu'il serait impossible de les comparer, si leurs fonctions étaient trop dissemblables. Mais, comme dans le case de la planche et du morceau de gâteau, le fait est qu'il ne serait pas particulièrement pertinent de les comparer, si leurs fonctions étaient trop dissemblables.

Il s'agit en fait du noyau du «changement de paradigme» que le féminisme a signifié pour l'histoire humaine: La position pré-féministe ou non-féministe est/était, dans l'ensemble, que les fonctions des hommes et des femmes sont et doivent être distinctes, de sorte que la question de l'égalité n'est pas vraiment pertinente. La position féministe, bien sûr, a toujours été que les fonctions des hommes et des femmes devraient être plus ou moins identiques, et qu'ils devraient être traités de manière égale dans l'exercice de ces fonctions identiques.

C'est ce qui explique le paradoxe de la force en temps de guerre du mouvement féministe. Personnellement, je m'aurais attendu à ce que les dangers et les souffrances bien plus grands des hommes que des femmes en temps de guerre affaibliraient la position morale des féministes qui cherchaient «l'égalité». En réalité, le fait que les femmes sont appelées à assumer des rôles professionnels laissés vacants par les hommes conscrits ou volontaires rend les fonctions des hommes et des femmes dans la société (même si temporairement) beaucoup plus semblables, et ainsi la notion d'égalité semble devenir plus pertinente.

Donc la question fondamentale est de savoir si les fonctions des femmes et des hommes dans la société peuvent jamais être identiques, de sorte que l'égalité véritable entre les hommes et les femmes peut vraiment être mise en place. Je pense que certaines féministes sont en train d'essayer de créer cette identité des rôles, en essayant de produire des sociétés unisexes, ou multi-genre. Le Masculinisme libéral serait en accord général avec les motifs qui sous-tendent ce programme -- si (et c'est un grand «si») on permettait aux hommes une contribution égale aux processus de la politique sexuelle. Sinon, les hommes et les femmes se retrouveraient avec des rôles identiques -- sauf que les rôles des hommes seraient autorisés à conserver certains fardeaux intrinsèques que les femmes ne voulaient pas partager.

 

 

3 Le Masculinisme conservateur

Voici une vue contrastée de l'égalité des sexes:

«... Les tribunaux ne peuvent pas traiter les femmes de la même façon qu'ils traitent les minorités raciales .... le gouvernement n'a pas le droit d'offrir un traitement différent ou des installations différentes aux races différentes .... Aucune règle de cette sorte ne peut être formulée à l'égard des hommes et des femmes, parce notre société croit très fortement que des différences pertinentes existent et doivent être respectées par le gouvernement. Pour prendre les exemples les plus évidents, aucune ville ne pourrait constitutionnellement fournir des installations sanitaires séparées pour les Blancs et les Noirs, mais toute ville peut certainement le faire pour les hommes et les femmes. De même, les forces armées ne pourraient pas exempter un groupe racial des missions de combat, mais elles peuvent sûrement en exempter les femmes.» (Bork 1990, 329).

La relation entre les sexes est sensiblement différente de la relation entre les différents groupes sociaux et raciaux à laquelle le modèle de «l'égalité» a d'abord été appliqué, dans les campagnes pour mettre fin à l'esclavage, par exemple: les hommes et les femmes forment après tout la relation primaire et unique qui est essentielle à la préservation de notre espèce. Il y a une dépendance mutuelle impliquée dans cette relation. En outre, il existe des différences physiques entre les hommes et les femmes qui rendent leurs rôles sexuels différents, et qui affectent les lois relatives à des questions telles que le viol.

L'un des objectifs principaux de toute société est d'assurer sa propre survie future par la procréation et l'éducation réussie de la progéniture. Ceci est habituellement réalisé à travers la coopération et l'interdépendance entre les sexes. La technologie médicale changera peut-être éventuellement ce scénario de manière significative, mais il est peut-être trop tôt pour spéculer sur les conséquences exactes d'un tel changement. Cette interdépendance complique la tentative par les féministes d'appliquer le modèle «égalité» aux relations hommes-femmes. Si deux personnes ou deux groupes de personnes collaborent et ont des rôles complémentaires (au lieu d'être identiques), est-ce que l'égalité est nécessairement significative -- sans compter appropriée ou souhaitable? Dans ce cas, est-ce que les sociétés ne devraient pas essayer de développer un critère d'équité qui n'a pas été fondé sur l'égalité?

De la pression morale est souvent exercée sur les femmes par les Féministes, afin de leur faire sentir qu'elles devraient vouloir correspondre aux hommes dans leurs rôles traditionnels. L'on donne à cela le nom euphémique de prise de conscience. Les femmes sont encouragées à entrer dans les professions traditionnellement réservées aux hommes, par exemple -- même si ces professions sont manuelles, à faible statut, et mal rémunérées! Beaucoup d'hommes pensent bien sûr que leur rôle traditionnel de soutien de la famille est en quelque sorte plus important (pour eux, de toute façon) que le rôle traditionnel des femmes. Les hommes sont également enseignés («leur cerveau est lavé», pourrait-on dire) à le croire dès le berceau, parce que le rôle de l'homme implique certains sacrifices et certaines désadavantages (par exemple une espérance de vie inférieure, la prise de risque, le machisme, la chevalerie, la responsabilité d'être enrôlé en temps de guerre) que les hommes pourraient ne pas être disposés à accepter s'il n'y avait pas des compensations sous la forme d'un statut plus élevé -- ou un statut apparemment plus élevé.

Les femmes, à l'inverse, ont un sens traditionnellement calme (ou plus calme) de leur propre supériorité aux hommes, et cette idéologie leur permet de faire face aux sacrifices et aux inconvénients différents qu'exige le rôle de la femme tradtionel. Les féministes ont adopté l'idéologie masculine en tant que «vérité de Dieu», et cette confusion de rôles, ou envie du pénis, peut-être, est la vraie cause et l'origine du féminisme. Un bon nombre des principaux écrivains féministes ont pratiqué le lesbiennisme ou étaient bisexuelles, donc cela peut expliquer cette confusion de rôles.

Toutefois, cela ne prouve pas que les féministes avaient nécessairement tort de faire ce changement. Des facteurs objectifs, tels que la contraception et l'amélioration des appareils ménagers à la maison, ont fait qu'il est maintenant plus logique qu'auparavant que des parties du rôle masculin traditionnel soient mises à la disposition des femmes.

Le dimorphisme sexuel (le fait que les hommes ont des caractéristiques physiques différentes de celles des femmes) est très commun chez les organismes vivants qui se reproduisent sexuellement. Parfois, le dimorphisme est complété ou remplacé par des indices non-visuels, tels que l'odorat, etc, ou par des comportements spécifiques à chaque sexe. De toute évidence, il serait très inefficace, du point de vue de la survie d'une espèce donnée, si les membres de l'espèce auraient du mal à distinguer les mâles des femelles.

Il semble que les rôles des sexes, chez les humains, aident à distinguer les hommes des femmes. Cela ne veut pas dire que l'espèce cesserait de se reproduire entièrement si les rôles masculins et féminins seraient devenus identiques, bien sûr, si d'autres indices, y compris les vêtements, les cosmétiques, les coiffures, la profondeur de la voix, etc, réalisaient encore ce rôle.  Et il peut même y avoir des gens qui sont tellement inquiets de la surpopulation qu'ils proposeraient de limiter la réproduction humaine par de telles méthodes d'ingénierie sociale qu'encourager les vêtements unisexes, les professions unisexes, et ainsi de suite. Les féministes, cependant, semblent penser qu'il suffit de constater que les rôles masculins et féminins pourraient être identiques. Elles continuent en écrivant/parlant comme si le fait qu'ils pourraient être identiques prouve qu'ils DOIVENT être identiques. Encore une fois, l'hypothèse cachée semble être que les rôles des hommes et des femmes ne pourraient pas être égaux à moins qu'ils étaient identiques.

Pour Alexander, la question clé semble être la liberté de choix:

«... La place des femmes dans la vie a limité au passé leurs possibilités de réalisation à la fois intellectuellement et de façon créative. Leur responsabilité de la procréation et de la gestion du ménage laisse peu de temps pour la plupart des femmes de remplir leurs demandes intellectuelles et créatives. Et si la civilisation a été moins bonne en raison de ce fait, elle a également été plus faible parce que les hommes, eux aussi, ont été contraints de jouer un rôle stéréotypé qui laisse une partie de leur humanité sous-développée.»(Alexander: «A Woman 's Place?» Hove: Wayland, 1983, p.17)

Comme d'habitude, il y a de nombreuses hypothèses inexpliquées cachées dans cet exemple typique de plainte féministe. Quelle est la proportion de la population féminine, en effet, qui éprouve normalement de fortes «demandes intellectuelles et créatives»?  Je pense que ce n'est une question que pour une proportion faible mais articulée de la bourgeoisie.

Et est-ce que les sortes de responsabilité que les hommes assument traditionnellement leur donnent plus de temps qu'ont les femmes pour céder à toutes les impulsions intellectuelles ou créatrices qu'ils pourraient avoir? En vérité, beaucoup de femmes, y compris les écrivains féministes, ont le temps de devenir écrivains, ou quoi que ce soit, précisément PARCE QU'elles ont un rôle de ménagère relativement peu exigeant, même parasite, qui, grâce à des appareils ménagers, leur laisse suffisamment de temps pour des activités auquelles leur mari exploité, pris dans la foire d'empoigne, ne pourrait pas se permettre de se livrer à la même mesure. Si ces femmes avaient un emploi à temps plein, elles n'auraient peut-être pas le temps d'écrire des livres sur la pitié qu'elles ressentaient pour elles-mêmes.

Il n'est pas du tout évident que la civilisation a souffert du tout du fait que de nombreuses femmes ont fait la cuisine, le nettoyage et le soin des enfants, tandis qu'elles auraient pu être en bas dans les mines de charbon et obtenir les visages sales avec les hommes. Le raisonnement féministe est ici (comme d'habitude) très flou.  Est-ce que la civilisation bénéficie davantage de la production houillère que de l'éducation des enfants?  Ce serait une question très difficile à résoudre, d'une façon ou de l'autre!

Et si plus d'hommes, au lieu de femmes, faisaient des corvées domestiques et l'éducation des enfants, ne serait-ce pas aussi «priver» la civilisation du talent de ces hommes créatifs et intellectuels? Et si cela permettait à ces hommes de «développer une partie de leur humanité» qui serait autrement non-développée, ne serait-ce pas aussi signifier que les femmes qui les avaient remplacés dans la main-d'œuvre étaient maintenant ainsi privées de cette partie importante de leur humanité à elle? Quiconque a été convaincu par ces sortes d'arguments féministes doit être extrêmement crédule -- ou extrêmement dominé par sa femme. Malheureusement, beaucoup d'hommes sont à la fois crédules et dominés par leur femme.

Il existe des différences précises entre les hommes et les femmes, comme le signale Tiger (1970), qui ne disparaîtront probablement jamais de façon naturelle. Par exemple, la police de la Nouvelle-Zélande (comme beaucoup d'autres, sans doute) a depuis longtemps des normes physiques que les recrues potentielles doivent atteindre. Les recrues femelles ne sont pas forcées d'atteindre les normes physiques élevées des hommes -- mais il n'a y pas eu de hurlements de la part de féministes qui exigaient l'égalité dans ce domaine!

La police est même allée jusqu'à camoufler cette discrimination sexuelle, afin de se conformer à la lettre -- et non pas à l'esprit -- de la législation des droits de l'homme. Fonder les notes de réussite des recrues de sexe masculin et et de sexe féminin directement sur leurs performances aux tests physiques aurait impliqué des normes distinctes pour les hommes et les femmes, afin de s'assurer qu'au moins certaines femmes réussiraient. Ainsi, les notes de réussite ont été basées sur le même nombre de points pour les hommes et les femmes -- mais les femmes ont dû conformer à des normes inférieures à celles des hommes pour atteindre un nombre donné de points ! C'est de l'hypocrisie à une échelle orwellienne.

Puis il y a les hormones sexuelles comme la testostérone, qui provoque l'affirmation de soi et l'agressivité aussi bien chez les primates que chez les humains. Même avant la puberté, les garçons ont plus de testostérone que les filles -- mais après la puberté, la différence entre les niveaux de testostérone des deux sexes est dramatique.

En outre, il y a les différents taux moyens de maturation entre les filles et les garçons -- chez les humains et chez les primates. En effet, certains primates mâles attendent deux fois plus longtemps pour atteindre la maturité que les femelles de la même espèce. Ces différences de maturité humaine sont mesurables, et elles sont constantes à travers les cultures humaines.

En outre, il existe des preuves objectives que les femmes sourient plus que les hommes. Les différences de sexe de ce genre apparaissent même chez les nourrissons dès l'âge de deux jours. Certains chercheurs interprètent le sourire comme signe de soumission. Ils ont donc conclu que les femmes sont génétiquement programmées à déférer aux hommes. Que ce soit vrai ou non, cela ne rend pas le rôle de la femme inférieur: si éviter la confrontation est une des raisons du fait que les femmes vivent plus longtemps que les hommes, alors il faudrait peut-être considérer ceci comme stratégie supérieure.

Enfin, il y a la menstruation, que les féministes tentent de dissimuler autant que possible.  En rendant compte de la recherche de Katherina Dalton, Tiger (1970, p 212) écrit:

«... À peu près 40 pour cent des femmes souffrent de symptômes variés pénibles au cours de la dernière semaine ou des deux dernières semaines du cycle menstruel (d'autres chercheurs préfèrent un chiffre plus élevé) .... l'entrée de 46 pour cent des femmes dans un hôpital psychiatrique s'est produite au cours des sept ou huit jours précédant et pendant la menstruation; à cette période aussi ont eu lieu 53 pour cent des tentatives de suicide par des femmes .... 45 pour cent des employées de l'industrie qui s'ont déclarées malades l'ont fait au cours de cette période, 49 pour cent des crimes commis par des prisonnières se sont passés à cette période, et aussi 45 pour cent des punitions infligées aux écolières .... les écolières qui aidaient au maintien de la discipline ont distribué un nombre significativement plus élevé de peines aux autres au cours de la période menstruelle, et elle pose la question si cela est également vrai des femmes magistrats, des enseignantes et des autres personnes qui ont de l'autorité

Il est évident que les hommes et les femmes ne sont pas identiques. Par conséquent nous ne pouvons pas mesurer de façon directe s'ils sont «égaux» les uns aux autres à tout moment et à tout endroit. Un jugement subjectif doit être fait par la Société en ce qui concerne les équivalences appropriées entre les hommes et les femmes dans les domaines où les hommes et les femmes diffèrent fondamentalement. En d'autres termes, nous devons lutter pour l'équité, au lieu de l'égalité. Une certaine quantité de complémentarité des rôles entre les sexes doit inévitablement être acceptée.

 

4. Conclusion

Le Mouvement des Hommes exige que cette question soit examinée à l'air libre. La supprimer permet aux féministes, qui contrôlent largement l'ordre du jour de la Guerre des Sexes, de basculer entre les différentes notions implicites de l'égalité, en fonction de ce qui convient le mieux à leur objectif politique à un moment donné. Et c'est souvent au détriment des hommes, des enfants et de la société.

Un contrat sexuel doit être négocié entre les Masculistes et les Féministes, dont une partie serait une définition de «l'équité». Cela pourrait peut-être se fonder sur une véritable «égalité» entre les hommes et les femmes, bien que les facteurs énumérés ci-dessus le rendent peu probable. En l'absence de l'égalité réelle et de l'identité entre les rôles des hommes et des femmes, il y aurait besoin d'un compromis entre les avantages relatifs des rôles masculins et féminins -- tel qu'il y avait dans les sociétés occidentales autrefois, et comme il y a toujours dans de nombreuses parties du monde, même maintenant.

 

Préface

Introduction

Chapitre 1: Le Narcicissisme et le pouvoir politique féministes

Chapitre 2: La Circoncision

Chapitre 3: Le Viol: vouloir le beurre et l'argent du beurre

Chapitre 4: La Violence familiale et l'attrappe aux hommes

Chapitre 5: Les Accusations fausses et les mensonges au sujet de l'abus des enfants

Chapitre 6: Le Mensonge du «système de justice masculin»

Chapitre 7: L'emploi et le mensonge que «les femmes savent/peuvent tout faire»

Chapitre 8: Les Mensonges concernant l'éducation

Chapitre 9: Les mensonges, les sacrés mensonges, et les statistiques de l'ONU

Chapitre 10: Le Mensonge concernant «l'égalité»

Chapitre 11: Le Mythe du Choix et de l'avortement

Chapitre 12: Le Langage sexiste: Est-ce que la diable pense qu'elle soit mâle?

Chapitre 13: L'Indoctucation pratiquée par le complexe Média-universitaire

Chapitre 14: L'Illusion du décideur

Annexe: Les Manifestations historiques du Féminisme

Remarques

Bibliographie

FAQ

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Peter Douglas Zohrab

Latest Update

15 June 2015

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