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Le Sexe, les mensonges et le féminisme

par Peter Zohrab

Traduit de l'édition en anglais de 1999 par l'auteur

Chapitre 11: Le Mythe du choix et de l'avortement

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1. Introduction

Le Mythe du Choix et de l'avortement est une illustration dramatique de la façon dont les droits et le pouvoir des femmes dans les sociétés occidentales ont la préséance sur les droits des hommes et des enfants, respectivement. Le mythe de l'avortement est la première partie de ce mythe. D'après le mythe de l'avortement, l'avortement n'est pas assassiner, parce que les gens qu'on tue ne sont pas des gens. Cette déshumanisation des enfants est la plus développée dans le cas des enfants à naître, mais les mères qui commettent des infanticides ont également tendance à être traités avec indulgence à l'Occident - et donc, aux pays occidentaux, on assiste peut-être à l'extension progressive de "l'avortement" aux enfants qui ont déjà été nés.

D'après le mythe du choix les femmes doivent avoir le choix de quoi faire avec leur propre fécondité, parce que les hommes n'ont aucun droit, sauf payer pour les choix que font les femmes. Si une femme signe un formulaire d'avortement, alors on a volé au père son enfant - dont l'existence il ne peut même pas avoir été au courant. Si elle ne signe pas de forme d'avortement, alors on lui a mis un enfant sur le dos qu'il doit élever, ou dont l'entretien il doit subventionner bon gré mal gré -- et il avait peut-être pensé qu'elle était infertile ou protégée par de la contraception.

Il existent deux types de meurtre que toutes les sociétés occidentales permettent -- la guerre et l'avortement. La guerre existe lorsque les gens (surtout les hommes) risquent leur vie pour tuer d'autres personnes (principalement des hommes) pour l'avantage de l'ensemble de leur société. L'avortement, c'est quand les femmes risquent de très peu pour faire tuer une personne sans défense pour leur avantage égoïste. Ceci illustre superbement et clairement comment les sociétés occidentales modernes sont centrés autour des besoins des femmes, au détriment de tout le monde. Le seul moment où les féministes sont activement opposées à l'avortement et à l'infanticide, c'est quand cela se produit aux pays du Tiers-Monde et les victimes sont en grande partie féminines!

 

2. Du Choix pour les hommes

Voici le commentaire du Mémoire sur le choix des hommes en matière de reproduction:

«Les hommes ont droit à un «choix» en matière de reproduction, et devraient être autorisés à mettre fin à leurs responsabilités et droits parentaux pendant une période limitée.

Il est indisputable que la parentalité non planifiée peut complètement perturber la vie d'un homme. Il perturbe ses études, il perturbe sa santé mentale, et il perturbe souvent sa vie familiale entière.... La paternité, ou des enfants supplémentaires, peut imposer à l'homme une vie et un avenir de détresse. Des malheurs psychologiques et du chagrin peuvent en résulter. La santé mentale et physique peut être affectée. Il y a aussi la détresse, pour toutes les parties concernées, associée à l'enfant non désiré. La stigmatisation continue de la paternité célibataire peut être impliquée ....

Un enfant américain sur quatre est né hors du mariage. Alors que 1,6 millions de femmes américaines avortent et évitent la parentalité chaque année, un demi-million d'hommes ont leur «paternité établie» dans les tribunaux des États-Unis, et les données préliminaires indiquent que près de 33% des naissances aux États-Unis peuvent être involontaires selon les pères. Les hommes ont été traités comme une sous-classe sans droits de réproduction .... Refuser les droits reproductifs aux hommes est humiliant, oppressif, repoussant aux principes fondamentaux de la dignité humaine ....

Dans un sens, le droit de renoncer à des responsabilités parentales est plus facile à défendre que le droit à l'avortement, car il n'est pas opposé au droit d'un enfant potentiel à la vie.

Nous ne prenons pas de position sur l'avortement. Nous ne suggérons pas que les hommes doivent mettre fin à leurs responsabilités et droits parentaux. Et nous ne suggérons même que c'est une bonne idée, ou dans quelles circonstances ce serait souhaitable. Nous ne prétendons pas que le droit de l'homme d'y mettre fin soit absolu. Ce que nous suggérons, c'est que la décision si un certain homme terminera ses responsabilités et ses droits parentaux ou pas est une décision qui peut être faite par cet homme-là.»

 

3. L'Avortement

Aux pays occidentaux 1, je dirais que plus de 90% des avortements sont autorisés afin d'éviter une condition légalement défini comme un «préjudice grave à la santé mentale de la mère». Le mot «grave» est généralement interprété de façon assez vague. Ce qui est clair est que les cas de viol et de problèmes de santé physique de la mère ou du fœtus ne sont pas une partie significative des statistiques sur l'avortement globaux aux pays occidentaux.

L'avortement est une question très émotive, avec des arguments solides des deux côtés. A première vue, cela ressemble à une question isolée -- pratiquement séparée de l'ensemble du débat entre le féminisme et le masculisme. En fait, cependant, les questions des droits des hommes et des femmes (ainsi que les droits des foetus) sont aussi très impliqués ici. Et ce n'est pas seulement les fondamentalistes religieux qui voient de sérieux problèmes dans l'ordre du jour féministe sur l'avortement.

Thomson (1980) est une attaque bien motivée sur les arguments de ceux qui opposent l'avortement. Il est très rafraîchissant de voir quelque chose de vraiment intelligent qui a été écrit par une féministe. Toutefois, son argument n'est pas entièrement sans faiblesses, car elle dépend de certaines hypothèses douteuses à des moments cruciaux dans le raisonnement.

Thomson analyse l'argument anti-avortement en deux composantes:

La notion selon laquelle un foetus doit être une «personne» à partir du moment de la conception -- parce que sinon il est impossible de tracer la ligne de séparation entre sa première existence en tant que «non-personne» de son existence plus tard en tant que «personne». Cet argument tente de réfuter la notion traditionnelle selon laquelle la vie d'une personne commence à la naissance.

La notion que le droit du fœtus à la vie l'emporte sur le droit de la mère de contrôler ce qui se passe à l'intérieur de son corps. Le point ici est que, dans la plupart des cas, l'existence même de la mère n'est pas menacée quoique le fœtus puisse faire -- alors que l'inverse n'est pas le cas.

Thomson est en désaccord avec les deux notions. Elle caractérise le premier argument comme instance de la «pente glissante», et elle s'en moque en le comparant avec l'argument que l'on ne peut pas dire quand un gland cesse d'être un gland et commence à être un chêne. Son point est que les glands ne sont pas les mêmes choses que les chênes, il doit y avoir une sorte de ligne de démarcation quelque part - même si elle peut être difficile de dire exactement où elle est.

Cependant, c'est une analogie fausse, à ma façon de penser. Un «fœtus» est en contraste avec un «nourisson» ou un «bébé» -- et la ligne de démarcation est tout simplement le moment de naissance. Il s'agit d'une ligne de démarcation de la société, qui marque le moment où la société humaine a traditionnellement obtenu son premier aperçu de la personne. L'échographie rend maintenant la ligen de division floue.

Un gland est très différent d'un chêne, mais un fœtus ne semble pas très différent d'un nouveau-né. Il n'y a rien à la nature physique d'un fœtus qui le rend différent d'un nouveau-né. Les glands sont certainement physiquement différents des chênes -- mais «fœtus» et «personnes» ne sont pas des concepts opposés dans le langage ordinaire. Il n'y a pas de tradition linguistique bien établie selon laquelle un bébé soit une «personne» mais un foetus ne le soit pas.

Thomson ne développe pas cet argument, car elle voit que ce serait difficile de tracer une ligne pour marquer le moment où un foetus devient une personne. Elle se concentre sur le deuxième argument -- la relation entre les droits de la mère et les droits du fœtus.

Génialement, elle rédige le scénario imaginaire de quelqu'un qui se réveille dans un lit, dos-à-dos à un violoniste célèbre qui est inconscient. Ce violoniste a besoin que les reins de cette personne fassent le travail que ses reins à lui, qui fonctionnent mal, ne peuvent pas faire, donc son système circulatoire a été lié à celui de l'autre personne -- contre leur volonté -- pour une période de temps qui pourrait être de neuf mois (ou pour toujours). Il n'y a pas d'autre personne disponible dont le groupe sanguin est approprié pour ce rôle particulier. Donc le donateur a été enlevé, et rendu inconscient pendant que le lien entre les deux corps fut mis en place.

«Son droit à la vie l'emporte sur votre droit de contrôler votre propre corps,» dit le médecin au donateur. Thomson suppose que la plupart des lecteurs seraient d'accord qu'il s'agissait d'un état des choses inacceptable. Si cette situation est inacceptable, raisonne-t-elle, sans doute devrait une interruption de grossesse qui était le résultat d'un viol (un scénario involontaire semblable à celui où il y avait le violoniste) être considéré comme acceptable et juste.

Si l'avortement résultant d'un viol était acceptable, poursuit-elle, alors ce doit être parce que:

«Les personnes n'ont un droit à la vie que si elles ne sont pas venues à l'existence à cause de viol, ou bien... toutes les personnes ont un droit à la vie, mais ... certaines personnes ont moins de droit à la vie que d'autres, en particulier, ... celles qui sont venues à l'existence à cause de viol en ont moins.»

Il ya une faille logique dans sa pensée ici: La raison pour laquelle avorter un foetus résultant d'un viol semble plus acceptable (pour beaucoup de gens) que d'autres cas d'avortement n'est pas que certains fœtus ont un plus grand droit à la vie que d'autres. La raison en est que le droit de la mère à contrôler son propre corps a été violé à un degré qui, combiné avec le fait que le fœtus pourrait finir par avoir une vie malheureuse, à cause d'être indésirable, l'emporte sur le droit du fœtus à la vie (dans l'esprit de certaines personnes).

Quand même, à condition qu'il y ait un délai défini (par exemple, neuf mois), il est possible de soutenir que tant le violoniste fictif que le foetus résultant d'un viol disposent d'un droit à la vie qui l'emporte sur le désagrément temporaire causé à l'hôte involontaire. Thomson donne l'impression qu'il soit assez fréquent que les grossesses durent un temps indéfini - alors que, pour autant que je sais, ce n'est pas vrai du tout.

Imaginez qu'un chat errant arrive, affamé et malade, à votre porte. La plupart des gens dans les sociétés occidentales n'auraient pas l'attitude qu'ils n'avaient absolument aucune responsabilité pour le bien-être de ce chat, tout simplement parce qu'ils ne l'avaient pas eux-mêmes provoqué délibérément que ce chat devienne affamé et malade. Ils auraient probablement une tendance à le soigner, au moins dans le court terme. C'est pareil quand on répond aux appels pour des dons de charité: La personne qui fait le don n'est généralement pas du tout responsable de la situation des personnes qu'il/elle essaie d'aider -- mais cela n'influence pas le sentiment de responsabilité moral que cette personne peut sentir. Si tel est le cas quand il s'agit d'un animal, ou quand il s'agit d'un étranger dans des circonstances misérables dans un pays lointain, alors il devrait être d'autant plus le cas quand il s'agit d'un violoniste célèbre ou quand il s'agit d'un fœtus humain dans sa propre société à soi.

Bien sûr, les hommes ne tombent pas enceints, ce n'est donc pas un choix auquel les hommes sont directement confrontés. Cependant, le fait que seules les femmes ont jamais à faire ce choix n'est pas un argument en faveur de permettre aux femmes d'agir immoralement! Les hommes (en particulier en temps de guerre et dans les scénarios de viol potentiel) sont souvent dans des situations que presqu'aucune femme n'a jamais connues -- mais personne ne dit que ce fait excuse un comportement immoral.

Ensuite, Thomson examine les cas où la vie de la mère serait (dans l'opinion des médecins) définitivement terminée si elle donnait naissance au foetus/ à l'enfant -- y compris les cas où la femme était dans cette situation à la suite d'un viol. Les commentateurs tels que moi-même ont tendance à exprimer le point de vue de la «Société» à l'égard de telles situations. Thomson, d'autre part, se met dans les chaussures de la femme, pour ainsi dire, et voit toute tentative par une telle femme à commettre l'avortement (ou à faire commetre l'avortement en son nom) comme un acte parfaitement justifiable d'auto-préservation. Si on la met dans le bon contexte, on peut reconnaître cela comme étant l'attitude sybarite qu'elle est en vérité.

L'auto-préservation est très bien, à partir d'un point de vue individuel -- mais la Société insiste à l'emporter sur le droit de l'individu à l'auto-préservation, dans certaines circonstances. Par exemple, les hommes (jamais les femmes) sont soumis à la conscription à la première ligne en fonction des caprices de la politique nationale et internationale. Si j'étais enrôlé en temps de guerre, par exemple, et ordonné de participer à une attaque qui je pensais était de nature à causer ma mort, je ne pourrais pas tuer mon/mes officier(s) supérieur(m) et m'attendre à ce qu'un tribunal militaire envisage mon objectif d'auto-préservation comme justification suffisante!

Ou encore, imaginez un homme qui a le malheur d'épouser une exploiteuse d'hommes riches qui essaie de le tuer pour gagner son assurance-vie et ses biens, en lui donnant à manger des aliments pleins de chloresterol et en le soumettrant au stress d'un harcelement constant, de la médisance et ainsi de suite. Est-ce qu'un tribunal accepterait que l'auto-préservation permettrait à cet homme de tuer sa femme et s'en tirer indemne? J'en doute fort.

Haskell et Yablonsky (1974) est un manuel d'introduction à la criminologie qui pourrait peut-être être caractérisé comme étant à l'extrémité «populaire» du spectre théorique: Il y a un dessin d'un revolver sur la couverture, et les auteurs reconnaissent leur dette envers les sociologues, envers les psychologues et même envers les journalistes, c'est à dire envers le secteur relativement «bas de gamme» du monde universitaire.

Il contient une section sur la dépénalisation de l'avortement, qui illustre d'une façon tout à fait frappante la domination de l'ordre établi intellectuel aux pays occidentaux qu'a réalisée le féminisme. Ce livre fut écrit peu de temps après la décision de la Cour suprême des États-Unis de 1973 sur l'avortement. Elle a statué que les femmes avaient le droit à l'avortement au cours des six premiers mois de la grossesse, et que, dans les trois premiers mois de la grossesse, la décision quant à un avortement n'était affaire qu'à la femme et son médecin.

Même avant, toutefois, il n'y avait que quinze des cinquante états des États-Unis qui punissaient une femme qui avait fait tuer "son" foetus par un médecin. En règle générale, seul le médecin était puni.  Comparez cela avec le scénario d'un assassinat payé, où je suis persuadé que la plupart des Etats et des pays considèrent à la fois l'instigateur et l'auteur réel comme susceptibles d'être punis pour le crime.

Il est intéressant que, de nos jours,

«les raisons médicales, les viols et l'inceste causent relativement peu des avortements. Les femmes ont recours à l'avortement parce qu'elles sont réticentes à interrompre les plans de carrière, elles manquent d'argent, elles craignent de perdre la liberté personnelle, ou elles ont un doute sur leur relation avec l'homme impliqué.» (Haskell et Yablonsky 1974,366)

La section particulièrement frappante de la discussion de Haskell et Yablonsky sur l'avortement se produit dans le passage suivant:

«Un résultat de la décision de la Cour suprême est que les gens pauvres qui éprouvent la nécessité de l'avortement peuvent répondre à ce besoin légalement, à un prix avantageux, et avec l'utilisation de la compétence médicale professionnelle. On réduira la criminalité et on pourverra aux besoins. Ici, nous avons un exemple de ce qui arrive à un crime sans victime (c'est moi qui souligne) quand une loi réglementant la moralité est abolie. La vraie victime des lois sur l'avortement était la pauvre femme qui allait avoir un avortement illégal. La loi qui visait à la protéger avait fait d'elle une victime.» (Ibid, 366)

Considérant que le livre d'où vient la citation est en fait un manuel pour les étudiants en droit, les auteurs sont remarquablement borgne. Comment quelqu'un peut se faire appeler un événement «sans victime», quand il aboutit à la mort de quelqu'un qui, dans le temps de quelques années, pourrait lui-même lire ce manuel, est presque au-delà de la compréhension!

Imaginez, si on dépénalisait les meurtres payés, et les rendait accessibles aux personnes pauvres «légalement, à un prix avantageux, et avec l'utilisation de la compétence médicale professionnelle ...»! Imaginez combien la criminalité serait réduite et le nombre de besoins qui deviendraient alors satisfaits!

En fait, les auteurs sont bien conscients que l'avortement n'est/n'était pas un crime sans victime -- parce qu'ils commencent tout de suite à parler de qui c'est qui est la «vraie victime». Par implication, il semble clair qu'ils sont conscients de l'argument selon lequel l'enfant à naître est la victime du crime de l'avortement, mais ils ne sont même pas assez impartiaux pour indiquer cet argument bien connu. Ils y font seulement allusion indirectement par référence à la «vraie» victime.

Le droit pénal concerne entièrement la régulation morale. L'avortement est un domaine où la puissance de l'une des parties concernées (les femmes) a augmenté à un point tel que la loi a reculé contre toute tentative de réglementer leur moralité. Les lois anti-avortement n'ont jamais été destinées à protéger les femmes -- elles étaient destinées à protéger les enfants à naître des femmes et des médecins. Avec la croissance du mouvement des droits des animaux, nous pouvons maintenant être arrivés, ou être sur le point de parvenir, à un stade où les espèces en voie de disparition et les animaux de laboratoire ont/auront plus de droits que les êtres humains à naître!

 

4. Du Choix pour les hommes dans l'avortement

Telle est la domination femelle de la société occidentale que ses droits l'emportent à la fois sur les droits de l'enfant à naître et sur les droits du père dans le scénario de l'avortement. L'idée est désormais largement admise que c'est «son corps à elle», et donc que tout ce qui est dedans est à elle et à sa disposition.

C'est ignorer le fait que le fœtus est à l'intérieur de son corps seulement parce qu'un homme a contribué à l'y mettre. Cet homme a aussi des droits sur le fœtus. Après tout, il n'y a pas d'alternative largement disponible pour un homme qui veut avoir des enfants -- il doit simplement obtenir une femme qui lui donnera naissance pour lui.

Le père peut avoir des opinions bien fermes en ce qui concerne si l'enfant devrait être né ou non, et elles devraient être pris en compte. Après tout, une fois l'enfant est né, le père pourra très bien être obligé de l'élever, être tenu responsable pour les paiements de son entretien à la mère en cas de séparation ou de divorce, lui donner une partie de sa succession quand il meurt, et ainsi de suite.

Il est totalement inéquitable que la mère ait toute seule le droit de décider si le père aura ces obligations et responsabilités imposées sur lui ou non. Pour paraphraser Thomas (1993), voudriez-vous laisser quelqu'une dépenser votre argent pour acheter une voiture de luxe de son choix à elle, puis la laisser l'emporter pour son usage propre et seule?

Il ya ici un parallèle avec le droit de la famille romaine. À la Rome antique, le père était le chef de la maison, et il avait le pouvoir de vie et de mort sur ses esclaves, le cas échéant, et aussi sur ses autres personnes à charge, tels que ses enfants et sa femme. Aujourd'hui, ce système est largement condamné avec indignation morale. Mais le parallèle avec un pouvoir presque absolu de la mère de vie et de mort sur un enfant à naître dans les sociétés modernes est très frappant.

O tempora! O mores!

 

Préface

Introduction

Chapitre 1: Le Narcicissisme et le pouvoir politique féministes

Chapitre 2: La Circoncision

Chapitre 3: Le Viol: vouloir le beurre et l'argent du beurre

Chapitre 4: La Violence familiale et l'attrappe aux hommes

Chapitre 5: Les Accusations fausses et les mensonges au sujet de l'abus des enfants

Chapitre 6: Le Mensonge du «système de justice masculin»

Chapitre 7: L'emploi et le mensonge que «les femmes savent/peuvent tout faire»

Chapitre 8: Les Mensonges concernant l'éducation

Chapitre 9: Les mensonges, les sacrés mensonges, et les statistiques de l'ONU

Chapitre 10: Le Mensonge concernant «l'égalité»

Chapitre 11: Le Mythe du Choix et de l'avortement

Chapitre 12: Le Langage sexiste: Est-ce que la diable pense qu'elle soit mâle?

Chapitre 13: L'Indoctucation pratiquée par le complexe Média-universitaire

Chapitre 14: L'Illusion du décideur

Annexe: Les Manifestations historiques du Féminisme

Remarques

Bibliographie

FAQ

Webmaster

Peter Douglas Zohrab

Latest Update

15 June 2015

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